silence

lune a écrit:

Perline a écrit:

ce que j'ai pu en comprendre, c'est qu'il ne faut pas rejeter une personne qui n'a pas le meme niveau spirituel de peur qu'elle te ralentisse, qu'elle t'en éloigne..
peut etre bien que cette personne peut t'apprendre une autre forme d'évolution..

pas exactement, pour moi, le niveau spirituel ne se voit pas dans une démarche telle que vous là concevez, ce n'est pas parce qu'on prie qu'on est spirituel, ce n'est pas parce qu'on lit des livres ésotériques ou psy ou de développement personnel etc.. qu'on est spirituel, ce n'est pas parce qu'on reçoit des messages qu'on est spirituel, la spiritualité est (selon moi) une façon d'être et se traduit à travers tous actes de vie.

euh, je n'ai pas fais de catégorie de spiritualité il me semble, non?? ..

Cléane a écrit:

ah non je ne suis pas d'accord.

au contraire. fuir (et il ne s'agit pas de ça, en fait, mais bon...) les autres c'est aussi accepter de se retrouver face à soi même. pour moi, on se fuit quand on se plonge dans des activités qui refusent, oblitèrent la pensée. si je prends l'exemple dont on parle, être seule à midi ce n'est pas se fuir. au contraire, c'est être seule avec soi même. être avec les autres est une autre manière de se fuir. on parle, on échange. on n'est pas seul avec ses pensées.
il en est de même, pour moi toujours, pour toutes les activités qui occupent l'esprit, ou qui l'anesthésient : télé, lecture, musique...
or d'autres, qui laissent l'esprit libres, sont une manière d'être en tête à tête avec soi même. là je pense à ces activités que je fuyais : ménage, sport, méditation...


en ce qui concerne le spirituel, je te trouve aussi un peu catégorique.
bien sûr, un seul de ces actes ne fait pas forcément de quelqu'un une personne très spirituelle. mais ça y contribue. dans la lecture, dans la prière on trouve de la spiritualité. mais aussi dans la vision d'une belle fleur, dans le partage d'un moment précieux avec quelqu'un...
oui la spiritualité se traduit au quotidien, par des actes au quotidien.
elle se traduit dans beaucoup de choses.

tu peux vivre ta spiritualité, la découvrir... en étant avec les autres ou en étant avec toi même,
tu peux te fuir en étant avec les autres ou en étant avec toi même,
c'est dans l'intention que tu seras ou pas, spirituelle, mais nos intentions sont parfois ou souvent inconscientes,

mais nous dérivons, car mes propos du départ ne portaient pas sur le fait de s'isoler ou pas mais sur le fait de penser les autres comme "non éveillés ou pas murs"
Gaëlle fait allusion à une tendance actuelle et je la rejoins et quelque part je déplore cet espèce de mouvement qui amène les gens à croire tout et n'importe quoi et à perdre tout sens critique dés lors qu'ils pensent avoir affaire à quelqu'un de "spirituel"

Perline a écrit:

lune a écrit:

Perline a écrit:

ce que j'ai pu en comprendre, c'est qu'il ne faut pas rejeter une personne qui n'a pas le meme niveau spirituel de peur qu'elle te ralentisse, qu'elle t'en éloigne..
peut etre bien que cette personne peut t'apprendre une autre forme d'évolution..

pas exactement, pour moi, le niveau spirituel ne se voit pas dans une démarche telle que vous là concevez, ce n'est pas parce qu'on prie qu'on est spirituel, ce n'est pas parce qu'on lit des livres ésotériques ou psy ou de développement personnel etc.. qu'on est spirituel, ce n'est pas parce qu'on reçoit des messages qu'on est spirituel, la spiritualité est (selon moi) une façon d'être et se traduit à travers tous actes de vie.

euh, je n'ai pas fais de catégorie de spiritualité il me semble, non?? ..

non, tu parlais de niveau spirituel et moi aussi

ah ok, pourtant il me semblait que tu contestait mes propos..j'ai du mal saisir

Perline a écrit:

ah ok, pourtant il me semblait que tu contestait mes propos..j'ai du mal saisir

non, je ne contestais pas, je donnais mon avis

lune a écrit:

Cléane a écrit:

ah non je ne suis pas d'accord.

au contraire. fuir (et il ne s'agit pas de ça, en fait, mais bon...) les autres c'est aussi accepter de se retrouver face à soi même. pour moi, on se fuit quand on se plonge dans des activités qui refusent, oblitèrent la pensée. si je prends l'exemple dont on parle, être seule à midi ce n'est pas se fuir. au contraire, c'est être seule avec soi même. être avec les autres est une autre manière de se fuir. on parle, on échange. on n'est pas seul avec ses pensées.
il en est de même, pour moi toujours, pour toutes les activités qui occupent l'esprit, ou qui l'anesthésient : télé, lecture, musique...
or d'autres, qui laissent l'esprit libres, sont une manière d'être en tête à tête avec soi même. là je pense à ces activités que je fuyais : ménage, sport, méditation...


en ce qui concerne le spirituel, je te trouve aussi un peu catégorique.
bien sûr, un seul de ces actes ne fait pas forcément de quelqu'un une personne très spirituelle. mais ça y contribue. dans la lecture, dans la prière on trouve de la spiritualité. mais aussi dans la vision d'une belle fleur, dans le partage d'un moment précieux avec quelqu'un...
oui la spiritualité se traduit au quotidien, par des actes au quotidien.
elle se traduit dans beaucoup de choses.

tu peux vivre ta spiritualité, la découvrir... en étant avec les autres ou en étant avec toi même,
tu peux te fuir en étant avec les autres ou en étant avec toi même,
c'est dans l'intention que tu seras ou pas, spirituelle, mais nos intentions sont parfois ou souvent inconscientes,

mais nous dérivons, car mes propos du départ ne portaient pas sur le fait de s'isoler ou pas mais sur le fait de penser les autres comme "non éveillés ou pas murs"
Gaëlle fait allusion à une tendance actuelle et je la rejoins et quelque part je déplore cet espèce de mouvement qui amène les gens à croire tout et n'importe quoi et à perdre tout sens critique dés lors qu'ils pensent avoir affaire à quelqu'un de "spirituel"

Je trouve que malheureusement sur ce message "plein" de Grégoire il y a beaucoup d'opposition, de recherche de "moi je" ceci ou cela dans les propos. N'oublions pas que nous sommes tous sur la même voie, et qu'elle mène forcément dans une dimension spirituelle, qu'elle vienne des écrits de là haut ou des écrits terrestres que nous pauvres humains munis d'un cerveau nous pouvons trouver avec notre bulle d'intelligence.

Partant du principe que nous partons tous dans la même voie, nous n'avons pas à nous inquiéter de ce que l'autre dit ou pense, puisqu'un jour (pour autant qu'il en soit ainsi de son chemin), il finira sans doute par comprendre. Il y a deux choses (au moins) dans les propos de la phrase précédente :

1/ notre chemin et notre culture sont faits de telle manière que nous ne pouvons pas penser la même chose que l'autre.
2/ nous sommes seuls à tout moment de notre vie que l'on soit seul ou non. notre coeur bat, mais pas forcément au même rythme que l'autre.

Dans le texte de Grégoire, il y avait la parole au silence. Et je pense que c'est tout ce qu'il y a à voir. Ca résonne en nous, oui, non, un peu etc. C'est notre expérience personnelle, le reste c'est autre chose. Il n'y a pas à juger que l'autre pense ou a dit ceci ou cela. C'est pour partager et pour chacun de nous, pas pour juger de ce que l'autre en fait. C'est notre chemin à nous.

Pour ce qu'on m'a fait écrire un jour, je me permettrais un petit extrait que l'on m'a fait écrire :


Les mots que vous employez sont très souvent vides de leur sens complet. Vous employez ou comprenez un mot pour le peu que vous retenez, pas pour le plein d'informations que cela vous donne.

G. (mon guide)

Le texte est un peu tiré d'un plus grand , mais ce qu'on peut en tirer c'est qu'en d'autres termes, qu'importe que l'autre soit seul ou non, c'est son chemin.
Qu'importe qu'il soit plein d'amis ou non, c'est son chemin.
Notre rôle à nous est d'obéir à ce que nous sommes déjà en nous. C'est comme ça de toutes manières que les liens se tissent et se construisent, et c'est aussi à travers tout ça que nous savons qui sont nos vrais amis et qui ne le sont pas. Il n'y a pas un événement dans notre vie qui ne soit le fruit d'un hasard qui nous perdrait. Tout est horlogé, cadencé selon l'être que vous avez été, l'être que vous êtes maintenant, et l'être en devenir qui est encore à naître.

Mais la question est maintenant de savoir si nous sommes capables d'accepter ça sans utiliser des mots qui peuvent paraître au premier abord blessants, égoïstes ou trop jugeant sur les autres. Les mots ont un pouvoir qui peut nous aveugler, ne l'oublions pas...

bon, je vais m'arrêter là pour le moment sinon il faut faire un bouquin...

paupiere a écrit:

Pour ce qu'on m'a fait écrire un jour, je me permettrais un petit extrait que l'on m'a fait écrire :


Les mots que vous employez sont très souvent vides de leur sens complet. Vous employez ou comprenez un mot pour le peu que vous retenez, pas pour le plein d'informations que cela vous donne.

G. (mon guide)

Le texte est un peu tiré d'un plus grand , mais ce qu'on peut en tirer c'est qu'en d'autres termes, qu'importe que l'autre soit seul ou non, c'est son chemin.
Qu'importe qu'il soit plein d'amis ou non, c'est son chemin.
Notre rôle à nous est d'obéir à ce que nous sommes déjà en nous. C'est comme ça de toutes manières que les liens se tissent et se construisent, et c'est aussi à travers tout ça que nous savons qui sont nos vrais amis et qui ne le sont pas. Il n'y a pas un événement dans notre vie qui ne soit le fruit d'un hasard qui nous perdrait. Tout est horlogé, cadencé selon l'être que vous avez été, l'être que vous êtes maintenant, et l'être en devenir qui est encore à naître.

Mais la question est maintenant de savoir si nous sommes capables d'accepter ça sans utiliser des mots qui peuvent paraître au premier abord blessants, égoïstes ou trop jugeant sur les autres. Les mots ont un pouvoir qui peut nous aveugler, ne l'oublions pas...

bon, je vais m'arrêter là pour le moment sinon il faut faire un bouquin...

Je n'ai pas les mots pour le dire (ouais, elle était facile celle-là ) mais j'approuve ce que tu dis. Il m'arrive parfois de ressentir tellement profondément que les mots que j'utilise pour exprimer ce que je ressens afin que la compréhension soit plus facile me paraissent très fade, pas à la hauteur de ce que je souhaite transmettre car effectivement, "les mots ont un pouvoir qui peut nous aveugler", peuvent être interprêtés différemment...
Merci à ton guide et à toi

le dharma du bouddha ne dépend pas de mots écrits.