vendredi treize février

c'est important pour n'importe quelle société les fetes, cela permet de s'amuser, de penser à autre chose qu'à la fin du mois, la crise etc... toute société a une fête, des fêtes.

Clara...je comprends très bien ton point de vue
Si j'étais avec Ju, qui pourtant n'aime pas ce genre de fêtes, d'office on ferait un ptit truc...
C'est juste que voila...comme dit Mélia ça appuie sur une plaie...
Et bon, égoistement parlant j'ai vraiment pas besoin de ça en +...
En attendant, je souhaite que vous passiez une belle petite journée et que vous vous retrouviez un ptit peu

clara les plaies, la souffrance on s'y fait quotidiennement mais c'est tellement accentué les jours de fêtes que ça en devient intenable

Je comprends bien les filles ce que vous dites, mais aussi il ya des gens qui seront heureux demain et il faut aussi se réjouir pour eux, des gens qui ont besoin de fêtes dans leur quotidien, difficile parfois... je sais bien que les fetes des fois appuient là où ça fait mal, à nous de nous barricader contre cette douleur, de lacher prise et d'etre contents pour les autres.
il serait bon de cesser de s'accrocher à cette douleur, en se répétant, crotte de bique que j'ai mal! que ça fait mal je suis seul(e) et les autres qui sont contents! lacher prise par rapport à ça en se disant : voila je suis seule, peut etre aussi parce que je ne suis pas prete à etre avec qqun? ne plus se dire que les autres par la création de cette fete sont responsables de notre tristesse... ça revient à ce que je disais avant à Alex : pkoi se complaire parfois dans une douleur que l'on peut éviter? pour se sentir + vivant?

désolée je dis surement des betises, vous n'avez qu'à me le dire, mais je pense profondément que nous nous complaisons parfois à nous créer des douleurs là où il n'y en a pas. franchement je suis tellement contente de pas avoir de tumeur au cerveau que je relativise drolement. je suis tout simplement contente d'etre en VIE, meme si ça fait mal des fois, mais je suis vivante! alors si demain je me retrouvais celib, bah ce serait moche c'est sûr, mais jai eu tellement peur de crever que le reste à coté c'est nioniotte (pour moi dans mon cas, je dis pas que vous etes des nioniottes les filles , vous etes mes copines que j'aime )

Je ne cesse de te dire que je suis contente pour toi Clara...et c'est sincère
Pour la douleur, si c'était facile de l'oublier un instant ou de la zapper, jte promets sur ma tête que jle ferais...
Je suis amoureuse de qqun qui ne l'est pas.
Que puis-je faire pour ne plus l'être?
Est-ce possible de décider de ne plus aimer?
Ca se commande?
Bein non, malheureusement...
Et c'est là tout mon malheur...

Alexandra a écrit:

Je ne cesse de te dire que je suis contente pour toi Clara...et c'est sincère
Pour la douleur, si c'était facile de l'oublier un instant ou de la zapper, jte promets sur ma tête que jle ferais...
Je suis amoureuse de qqun qui ne l'est pas.
Que puis-je faire pour ne plus l'être?
Est-ce possible de décider de ne plus aimer?
Ca se commande?
Bein non, malheureusement...
Et c'est là tout mon malheur...

je sais bien Alex, mais est-il logique d'aimer sans retour? d'aimer qqun qui ne vous aime pas (j'en sais rien hein, c'est toi qui le dit). est-il logique que l'amour soit souffrance? non. l'amour rend heureux.
tu l'aimes peut etre je ne sais pas, mais une chose est sûre c'est que c'est devenu une obsession dans laquelle tu as perdu ton libre arbitre, les choses autour tu ne les vois plus , ou presque.
et l'amour c'est la liberté aussi.
le couple en fait perdre une partie qu'il faut compenser.
la force du mental est fantastique et très puissante. trouve logiquement des arguments pour ne plus aimer autant Ju. regarde le avec les yeux de la raison, de la logique. que penserais-tu de qqun qui vivrait la meme chose?
bref javais pas envie de remettre ça sur le tapis.
demain est un jour auquel tu vas te preparer pour t'aimer toi, comme tu souhaiterais que l'on t'aime. prends soin de toi, tu t'oublies dans tout ça. je t'assure Alex que si ta santé était menacée, si ta vie pouvait te lacher d'un coup sans que tu le decides toi, je t'assure que tu relativiserais, et meme que tu ferais plein de projets pour si jamais tu mourrais pas demain, si jamais yavait un miracle ou un truc du genre.
c'est c*n ce que je dis, mais je te le répète : prends soin de ta vie, de ta jeunesse, elle ne reviendra pas. et c'est pas en pleurant que les choses vont s'arranger, le temps qui passe ne revient pas Alex, dieu comme j'aimerais avoir 30 ans aussi ce soir!

Jveux pas parler de Ju + que ça non plus en fait...
Mais quand ma raison parlera, c'est que mes sentiments auront disparus...je crains que l'un n'est pas spécialement compatible avec l'autre.
Je ne vis que pour lui, que par lui.
C'est vrai.
Mais sans ce que ça m'apporte, mal ou bien, je suis vide...

Enfin voila, c'était ma petite crise de larmes du vendredi soir...

Alexandra a écrit:

Jveux pas parler de Ju + que ça non plus en fait...
Mais quand ma raison parlera, c'est que mes sentiments auront disparus...je crains que l'un n'est pas spécialement compatible avec l'autre.
Je ne vis que pour lui, que par lui.
C'est vrai.
Mais sans ce que ça m'apporte, mal ou bien, je suis vide...

Enfin voila, c'était ma petite crise de larmes du vendredi soir...

oh bah non, ma grande faut pas pleurer!!! et puis rempli toi!! ma mère se désolait quand à 20 ans j'ai voulu mourir pour un homme, je mangeais plus etc, elle avait appelé le samu.. et je comprenais pas son acharnement... elle me comprenait pas non plus.. là c'est pareil...

bref... relis la phrase en gras et trouve un sens à tout ça.

je te fais un gros bisou, essaye de passer une bonne soirée, moi je m'en veux d'avoir amené ça sur le tapis quelle bécasse je fais!
mais en tous cas, promet moi de te préparer un truc demain comme si tu t'aimais toi, je dis comme si, car tu t'aimes pas plus que ça, je sais bien... ben une fois n'est pas coutume, prepare un plat comme si je venais, ensuite tu m'attends, et hop tu reçois un sms: désolée alex je peux pas venir, et tu seras tellement furax contre moi que la colère te fera passer la soirée... je suis c*n des fois quand meme, j'ai de droles d'idées

Clara a écrit:

dieu comme j'aimerais avoir 30 ans aussi ce soir!

me too

Tout comme Alex, je suis trés heureuse pour les gens actuellement en couple.
Clara, tout ce que tu dis est vrai. Et je me poste de côté d'Alex, surtout parce que je vis sensiblement la même chose.
Dans mon cas, il est évident que la douleur n'es t pas contrôlable.
La douleur est constante, de l'absence de l'autre.
Et dans mon cas, au vu de ma situation et de l'ignorance de mes proches.
Et oui, on se réjouit pour tous ces couples.
Mais qu'il est dur, d'aimer... Et de ne pas pouvoir partager.
D'aimer... Et de ne pas pouvoir donner.
L'Amour, l'Amour est si beau... Mais quand pour une raison X ou Y on a pas le droit de le vivre... Ou on nous prive de cet Amour...
C'est dur.

Bref... Tout le monde derait effectivement relativiser.
Et la douleur n'est aveugle que si on se l'impose.
Mais quand tout nous ramène à une situation non désirée, un moment partagé, un manque... La douleur... On ne se l'impose pas. Elle s'impose seule.
Et c'est dur de la combattre.

Kiriane a écrit:

Tout comme Alex, je suis trés heureuse pour les gens actuellement en couple.
Clara, tout ce que tu dis est vrai. Et je me poste de côté d'Alex, surtout parce que je vis sensiblement la même chose.
Dans mon cas, il est évident que la douleur n'es t pas contrôlable.
La douleur est constante, de l'absence de l'autre.
Et dans mon cas, au vu de ma situation et de l'ignorance de mes proches.
Et oui, on se réjouit pour tous ces couples.
Mais qu'il est dur, d'aimer... Et de ne pas pouvoir partager.
D'aimer... Et de ne pas pouvoir donner.
L'Amour, l'Amour est si beau... Mais quand pour une raison X ou Y on a pas le droit de le vivre... Ou on nous prive de cet Amour...
C'est dur.

Bref... Tout le monde derait effectivement relativiser.
Et la douleur n'est aveugle que si on se l'impose.
Mais quand tout nous ramène à une situation non désirée, un moment partagé, un manque... La douleur... On ne se l'impose pas. Elle s'impose seule.
Et c'est dur de la combattre.

en effet la douleur est dure, je te l'accorde...mais la douleur n' a de profond que ce que tu lui accordes... tu as vécu seule, sans lui, mais tu as vécu!. alors on peut choisir aussi de ne vivre que la douleur de l'absence, celle qui nous fait croire que l'absent anéantit notre vie, celle qui fait penser qu'il serait mieux avec nous, que nous pouvons le rendre heureux! mais qui sommes nous pour penser que nous le rendrons heureux?nous l'avons rendus heureux à un moment donné...mais nous ne sommes plus en ce moment donné. la vie a tourné et nous devons tourner avec . Vous etes , les filles, dans une spirale où l'amour vous échappe. Il n'a pas / plus raison d'être. il faut se rendre à la raison et accepter ce qui n'est plus.
Et vivre! VIVRE!

Clara, as tu et aurai tu pensé ainsi si tu étais encore célibataire??

perso, je le vis bien, ca fait depuis 1996 que je suis seule à la Saint Valentin ou avec un mec qui profite de mon c*l alors ca change pas grand chose..

je vous embrasse toutes très fort qu'elle que soit votre situation..

Alexandra a écrit:

Soon...qui est l'heureux élu?

bah toujours le meme Alex, j'ai pas encore eu les c...... de me séparer de lui, c'est lui qui me quitte le 1er mars...c'est quelqu'un de bien.

Il te quitte le 1er mars?
Mais tu sembles heureuse (tu sembles, j'ai dit ) c'est bien non?

Alexandra a écrit:

Il te quitte le 1er mars?
Mais tu sembles heureuse (tu sembles, j'ai dit ) c'est bien non?

non je ne suis pas heureuse...je t'explique : ma famille ne veut pas de lui et je ne veux ni ne peux me battre contre eux, il le sait et ne me demande rien. je lui ai demandé de décider parce que moi je ne peux pas le faire, soit je reste avec lui et jamais on ne se mariera et jamais je n'aurai d'enfants mais je suis prete a le faire parce que je sais ce qu'il vaut et que je tiens à lui, soit il me quitte. je l'ai laissé réfléchir quelques jours....il revient me dire qu'il me quitte, qu'il veut que je sois heureuse, que j'ai des enfants (il sait que j'y tiens), qu'il m'aime aujourd'hui mais que si dans quelques années les choses tournaient mal, il ne peux pas etre celui qui a gaché ma vie. Si c'est sincère? je sais pas. Peut etre qu'il en a juste marre? je sais pas. Je vais partir, je vais tout garder comme je sais si bien le faire et la vie...bah j'sais plus trop c'que c'est...j'men fout en fait...j'me fous de tout j'veux plus rien.

Mais si il t'avait dit qu'il restait tu te serais sacrifiée juste parce que c un mec bien?
Purée..;t'es encore pire que moi coté "abnégation" ...

Alexandra a écrit:

Mais si il t'avait dit qu'il restait tu te serais sacrifiée juste parce que c un mec bien?
Purée..;t'es encore pire que moi coté "abnégation" ...

oui...dans ce cas là, je suis incapable de lui faire du mal...je lui ai laissé toute la responsabilité de cette histoire

ne vous fâchez pas mais il faut avoir votre âge pour vous sacrifier ainsi ... avec l'âge jolies comme vous êtes vous verrez qu'aucun homme ne mérite une telle abnégation.. un tel sacrifice et que l'amour n'est pas personnifié par un seul être

Tu as sans doute raison Mélia.
malheureusement le coeur à ses raisons que la raison ne connait pas

Clara a écrit:

en effet la douleur est dure, je te l'accorde...mais la douleur n' a de profond que ce que tu lui accordes... tu as vécu seule, sans lui, mais tu as vécu!. alors on peut choisir aussi de ne vivre que la douleur de l'absence, celle qui nous fait croire que l'absent anéantit notre vie, celle qui fait penser qu'il serait mieux avec nous, que nous pouvons le rendre heureux! mais qui sommes nous pour penser que nous le rendrons heureux?nous l'avons rendus heureux à un moment donné...mais nous ne sommes plus en ce moment donné. la vie a tourné et nous devons tourner avec . Vous etes , les filles, dans une spirale où l'amour vous échappe. Il n'a pas / plus raison d'être. il faut se rendre à la raison et accepter ce qui n'est plus.
Et vivre! VIVRE!

Attention, je ne vis pas dans la douleur.
Ok je vais pas bien et c'est tout ce que je vous dit. Je n'ai pas cessé de vivre pour me cloitrer dans ma douleur pour autant.
Je ne prétends pas être celle qui rendra Z heureux. Je ne l'ai pas retenu quand lui a décidé de me quitter. Et j'ai moi même aprés réflexion fait ce choix. Je n'ai pas choisi de tout sacrifier pour Z. J'aurai pu. Je ne l'ai pas fait.
Il n'a pas cessé de m'aimer. Je n'ai pas cessé de l'aimer.
"On" a décidé pour moi que je ne "devais pas" l'aimer. Donc, non effectivement, je n'accepte pas cette séparation. Oui, je la vis trés mal. Et non, je ne m'empêche pas de vivre.

Z me manque, terriblement. Je suis complètement vide à l'intérieur. Je pleure souvent.
Mais je ne m'empêche pas de vivre.
La vie a tourné, oui, comme les autres le désiraient.
Et peu importe la leçon a en tirer, le passage au travers est excessivement dur. Au point d'en vouloir mourir.
Ou plutôt d'en être déjà morte, depuis le 23 décembre 2008.

mélia a écrit:

ne vous fâchez pas mais il faut avoir votre âge pour vous sacrifier ainsi ... avec l'âge jolies comme vous êtes vous verrez qu'aucun homme ne mérite une telle abnégation.. un tel sacrifice et que l'amour n'est pas personnifié par un seul être

mon âge aidant, je te rejoins de plus en plus annie