Je pratique la pensée positive et la situations s’aggrave !
Cette phrase, ou une similaire, bien des fois je l’ai lue ou entendue. Pourquoi une personne qui, sincèrement pense pratiquer la pensée positive, voit la situation aller de mal en pire ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre.
Nous sommes dans une matrice énergétique créatrice. L’énergie créatrice dans laquelle nous baignons reçoit nos sentiments, ressentis, l’ensemble de nos convictions et nos fois, et s’en sert pour amener des circonstances qui sont en harmonie avec eux.
Cette énergie créatrice ne prend pas en compte nos paroles, sauf si elles sont accompagnées d’un sentiment qui leur correspond. Une personne peut répéter toute la journée des phrases positives et pourtant ressentir l’inquiétude. Ce sera cette inquiétude qui va imprégner l’énergie créatrice.
Les phrases répétées n’ont pas pour but d’amener des situations nouvelles, des solutions, mais d’aider au changement d’état de conscience. Ce changement d’état de conscience, c’est-à-dire des sentiments différents, va agir. Ce sont eux que va prendre en compte l’énergie créatrice.L’énergie créatrice n’a pas d’oreilles, n’a pas d’yeux.
C’est une énergie impersonnelle qui ne juge pas, n’analyse pas, mais se contente de créer ce que nous lui soumettons. Il est possible de la comparer à l’électricité qui agit selon certains principes sans se soucier des résultats. Elle pourra électrocuter bébé comme lui permettre d’avoir chaud en hiver par l’intermédiaire du radiateur.
Cela peut paraître rassurant pour certains, mais terrifiants pour d’autres. L’humain est rarement prêt à assumer son libre-arbitre et la liberté vus sous cet angle.
Heureusement l’humain n’est pas seul avec la simple intelligence de son mental pour réussir à être heureux. Il y a l’Énergie Une qui est source de nous et qui s’individualise dans différentes apparences. Cette Énergie Une est en chacun de nous, dans chaque être visible ou invisible, dans chaque atome ou particule.
Si je fais une comparaison, simpliste, je le reconnais, je dirai que chaque être est semblable à un enfant qui apprend à nager dans une piscine. Si, il écoute le maître nageur et lui fait confiance, il ne lui arrivera rien de désagréable. Mais si cet enfant ne veut pas accepter l’aide, n’y croit pas et ne fait que ce qui lui passe par la tête, il risque de couler. Là encore, il peut arrêter de se débattre d’une façon désordonnée, guidé par la peur et le désespoir et laisser le maître nageur le remonter à la surface. La différence pour nous, c’est que nous ne mourrons pas spirituellement et que nous avons l’éternité devant nous.
Nous avons donc dit que l’énergie créatrice n’écoute que nos sentiments. Alors comment avoir les bons sentiments, ceux qui correspondent à nos désirs ? Réponse :
ne plus penser à ce qui nous ne voulons pas, à ce que nous n’aimons pas, à ce que nous craignons mais penser à ce que nous voulons, à ce que nous aimons, et lâcher-prise.Ne plus penser à ce qui nous ne voulons pas, à ce que nous n’aimons pas, à ce que nous craignons…. Vaste programme, non ?
Souvent l’humain passe beaucoup de temps à penser à ce qui ne désire pas vivre et ensuite s’étonne de voir que la vie ne le rend pas heureux. Pour changer cela il est nécessaire de s’y atteler avec patience, conviction et, important, joie. L’activité spirituelle, bien comprise, est source de joie. Chaque jour, plusieurs fois, de préférence à heures fixes, imaginez, pensez, ressentez, que votre vie est heureuse, que vos vœux sont exaucés. C’est l’application de ce que dit Jésus : « croyez que vous l’avez déjà reçu ». L’imagination qui est un merveilleux instrument, est votre allié à utiliser sans modération. Là aussi un piège est à éviter. Ne pas se concentrer sur des circonstances matérielles mais sur les sentiments. En effet
le bonheur ne vient pas des circonstances extérieures, mais le bonheur provoque les circonstances extérieures. Il est possible d’imaginer une solution par une voie quelconque, en imprégner l’énergie créatrice, et se rendre compte que ce n’est pas la bonne solution. Tandis qu’en se concentrant sur les sentiments, nous ne pouvons pas nous tromper.
Maintenant parlons du lâcher-prise, qui est important de bien comprendre.
Lorsque une personne dit « que Ta volonté soit faite », si elle pense à un dieu humanisé (c’est à dire avec nos défauts et nos qualités), extérieur à elle, qui peut faire souffrir, cela n’est pas le lâcher-prise, mais la résignation à souffrir en espérant une récompense un jour ou l’autre.
Dieu est Esprit Impersonnel. Il est paix parfaite, intelligence suprême, amour parfait. C’est l’Intelligence qui maintient l’univers dans le bon fonctionnement, qui crée la plante à partir d’une graine, qui a tout organisé depuis la création du monde, qui a créé le corps animal ou humain, si perfectionné et complexe. Pensez à l’intelligence et la puissance que cela représente. Alors comment penser qu’avec nos capacités limités d’analyse d’une situation, nous allons savoir dire à cette Intelligence Illimité ce qui est bon ou pas ? Cela semble pure folie. Et pourtant l’humain s’obstine dans cette voie et pense devoir gérer sa vie et la vie des autres.
En disant « que Ta volonté soir faire », dans le lâcher-prise, c’est savoir avec certitude, que, quoiqu’il arrive, ce sera bien, le meilleur. En l’Esprit, tout est harmonie, la souffrance n’existe pas.
Voici un exemple courant :
Un homme que l’on va appeler Martin, apprend que la boîte où il travaille rencontre des difficultés. Les collègues parlent de chômage technique, de licenciement. Martin commence à laisser l’inquiétude monter en lui. Comment va-t-il faire si il chôme ? Il y a le prêt à rembourser, les études des enfants…et si il est licencié, à son âge il risque de ne rien trouver. Au fil des jours, son imagination l’entraîne dans des scénarios catastrophes. Il voit déjà sa maison vendue, les enfants qui arrêtent leurs études et pire encore, sa femme va le quitter car il sera devenu un perdant, un nul. Martin plonge dans un univers de peur. Il ne profite plus des bonheurs présents, mais sombre dans l’angoisse. Pas mal de jours s’écoulent ainsi. Il décide d’essayer la pensée positive car il a lu un livre donné par un ami qui semble épanoui dans sa vie. Martin se fait son petit programme afin de s’assurer de garder son travail. Il répète des phrases pendant des heures, il imagine….parfois il y croit, parfois plus du tout. Il s’épuise, perd l’appétit et le sourire. Les choses traînent mais ce qu’il considère comme le pire arrive. Il est licencié. Il entre alors dans une période de refus, de sentiment d’injustice. Il dit qu’il a tout bien fait et pourtant il a tout perdu … Cela c’est l’analyse du mental. Un autre emploi lui est destiné, un travail qui lui convient mieux. Mais en prévalant de la solution idéale, il n’a fait que prolonger son problème. Cet homme aurait pu, simplement, travailler sur le ressenti de la sécurité financière, sans se soucier de la façon dont elle allait s’exprimer dans la matière. Et les choses se seraient mises en place, dans l’harmonie pour lui.
Je sais que bien des livres disent de travailler sur des sujets, objets ou circonstances, précis. Oui, cela est possible, mais pas l’idéal dans tous les cas.
En vous imprégnant des sentiments de paix, de bonheur, de liberté, d’harmonie, etc. vous verrez la vie leur répondre et les soucis se dissoudre.