Posté sur l'ancien forum par Mili le 7 mai 2007
Certains spiritualistes disent que nous devrions garder notre corps jeune et sain et, même que, le jour de notre départ emmener notre corps transcendé avec nous. D’autres spiritualistes disent que certaines âmes très évoluées viennent dans un corps malade afin de ralentir leurs vibrations trop rapides comparées à celles de la matière. Beaucoup de choses sont dites. je n’ai évidemment pas toutes réponses au niveau de mon mental.
Les 25 premières années de ma vie furent remplies de douleurs physiques, d’opération, de longs séjours à l’hôpital, de périodes encore plus longues d’alitement à la maison. Par la suite j’ai connu l’alcoolisme, la brutalité, la ruse dans un premier mariage. J’ai aussi connu le problème de survivre à cause du manque d’argent. Bien d’autres choses ont jalonné ma route. Tout cela m’a permis de beaucoup apprendre. J’ai découvert la méditation alors que je ne pouvant me lever, je passais mes journées au lit. J’étais toutes les après-midi seule durant six à sept heures, car ma mère devait travailler. Si j’avais était une jeune fille avec des études, des amis, une vie normale en somme, je n’aurai peut-être pas découvert la méditation ou bien, je n’aurai pas persévérer. Si je ne m’étais pas retrouvée dans une impasse avec un mari alcoolique, et aucune possibilité apparente de trouver une solution car ne pouvant pas travailler, n’ayant aucune ressource car pour toucher l’aide attribuée aux handicapés, il me fallait vivre seule. Pour vivre seule il me fallait un logement. Pour avoir un logement il me fallait de l’argent. Si je ne m’étais trouvée dans cette situation aurais-je tant chercher la solution et compris une partie du mécanisme du pouvoir de la pensée. Évidemment on ne peut avoir de réponses sures à des suppositions.
Je ne pense pas qu’il soit indispensable de souffrir pour avancer spirituellement, absolument pas. Mais c’est le parcours de certaines personnes. Si on observe le comportement humain, bien souvent, on se rend compte, qu’il ne cherche que lorsqu’il est dans la difficulté. Que c’est parfois, le dos collé au mur, que l’être puise en lui la connaissance qui lui permet de se libérer. Le Père ne nous donne pas la maladie. C’est la pensée erronée qui la provoque. Bien sur l’être parfait n’aurait pas de pensée fausse et donc serait dans un corps parfait. Mais, si nous étions parfait serions nous là ou nous sommes ? Bien sur que non.
Alors je pense qu’il ne faut pas juger hâtivement les malades, ni penser qu’il faut avoir souffert pour être une personne spirituellement éveillée. Chaque vie est différente. Il existe des personnes handicapées qui sont merveilleuses d’amour et d’autres qui ne sont qu’égoïsme et méchanceté. Il en est de même pour les biens portants. Chaque parcours est possède ses particularités. Ne jugeons pas.
Lorsque la maladie nous atteint, ne pas se culpabiliser, mais comprendre que c’est une occasion d’apprendre. Ne pas céder à la peur, « aucune maladie n’est incurable, seul des malades sont incurables » a dit un guérisseur spirituel.
Sachons aussi que notre corps est notre reflet. Il exprime notre état de conscience mais aussi et surtout, ce que notre Âme a décidé d’apprendre. Une personne qui s’incarne mais qui n’est pas capable de comprendre une épreuve, ne la vivra pas car, si elle n‘est pas assez éveillée, elle ne pourrait tirer profit de sa vie mais au contraire, régresser. Elle apprendra cela plus tard.
Lorsque nous sommes en bonne santé, prenons soin de notre corps, aimons le respectons le, soyons attentifs à nos états de conscience, afin de préserver ce corps qui est un cadeau divin qui nous permet d’expérimente cette vie matérielle. Si la maladie nous atteint, recherchons ce qu’il y a à changer dans notre pensée afin de favoriser le retour à la santé. Bien évidemment faisons concrètement tout ce qu’il y a à faire. Bénissons toutes les personnes du corps médical avec lesquelles nous aurons à faire. Bénissons les remèdes.
N’acceptons pas non plus la maladie comme une fatalité. Tout peut être changer, modifier, évoluer. En toute circonstance tournons-nous vers le Père.