Relation mère-enfant

Alors je m'adresse aux déjà mamans essentiellement car j'aimerais savoir comment vous vivez ou abordez les difficultés que rencontrent/ou peuvent rencontrer vos enfants.
Comme je l'ai dit, j'ai peur, s'il va dans l'école maternelle de notre quartier, qu'il se fasse taper dessus ou racketer...Donc j'essaie de fuir le pb en voulant le mettre dans une autre école. Feriez-vous pareil, ou est-ce que vous vous dites, on verra bien, il faut bien qu'il commence à apprendre la vie ???
Moi je suis perpétuellement angoissée, je vis assez mal en fait les choses, et du coup, je suis mal dans ma peau...Qu'est-ce que je peux faire ??? merci de vos conseils

Annso a écrit:

Alors je m'adresse aux déjà mamans essentiellement car j'aimerais savoir comment vous vivez ou abordez les difficultés que rencontrent/ou peuvent rencontrer vos enfants.
Comme je l'ai dit, j'ai peur, s'il va dans l'école maternelle de notre quartier, qu'il se fasse taper dessus ou racketer...Donc j'essaie de fuir le pb en voulant le mettre dans une autre école. Feriez-vous pareil, ou est-ce que vous vous dites, on verra bien, il faut bien qu'il commence à apprendre la vie ???
Moi je suis perpétuellement angoissée, je vis assez mal en fait les choses, et du coup, je suis mal dans ma peau...Qu'est-ce que je peux faire ??? merci de vos conseils

oui je sais....ma réponse ne va pas te convenir, mais je laisse à Gaëlle le soin de développer sur le sujet :

la peur engendre et nourrit le problème !

Mamyloo a écrit:

Annso a écrit:

Alors je m'adresse aux déjà mamans essentiellement car j'aimerais savoir comment vous vivez ou abordez les difficultés que rencontrent/ou peuvent rencontrer vos enfants.
Comme je l'ai dit, j'ai peur, s'il va dans l'école maternelle de notre quartier, qu'il se fasse taper dessus ou racketer...Donc j'essaie de fuir le pb en voulant le mettre dans une autre école. Feriez-vous pareil, ou est-ce que vous vous dites, on verra bien, il faut bien qu'il commence à apprendre la vie ???
Moi je suis perpétuellement angoissée, je vis assez mal en fait les choses, et du coup, je suis mal dans ma peau...Qu'est-ce que je peux faire ??? merci de vos conseils

oui je sais....ma réponse ne va pas te convenir, mais je laisse à Gaëlle le soin de développer sur le sujet :

la peur engendre et nourrit le problème !

Ben pourquoi tu dis, oui, je sais, ma réponse ne va pas te convenir ? mais oui effectivement lol, c'est un peu court.
Je voudrais juste savoir comment réagir à tout ça. J'ai trop d'émotions et je me perds dans tout ça...

bé tout simplement parce que je peux bien comprendre qu'en tant que Maman, on ne peut pas toujours accepter des réponses qui vont te renvoyer à ton propre mode-pensée.
Comme tu le dis, tu te laisses submerger par ton émotionnel. C'est donc lui qui dirige le bateau !
Ceci dit en dehors de tout jugement s'entend !

Rubrique "textes inspirants" sur le site de Mili :


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La pensée crée. Nous attirons l’objet de nos pensées. Donc nous créons et attirons ce que nous désirons mais aussi ce que nous redoutons. Peut être même attirons nous ce que nous redoutons plus efficacement que ce que nous désirons car le doute se mêle presque toujours à notre espoir tandis que l’espoir ne luit que trop faiblement au milieu de nos craintes.
Il faut bannir la peur à tout prix. La peur crée en nous une débandade physique et morale qui nous met à la merci de toutes les calamités.
Vos ennuis, vos échecs, vos maladies sont nés de la peur. Nos plus graves tourments en découlent aussi. Qu’est ce que la jalousie sinon la peur de perdre l’être aimé ; l’agressivité sinon la peur d’être attaqué ? nous vivons sans y prendre garde, dans la crainte, nous nous entourons d’ondes négatives en prononçant cent fois par jour le mot « peur » : « j’ai peur d’être en retard.. » « j’ai peur de déplaire.. » « j’ai peur de rater ceci, de manquer de cela.. ». chacune de ces locutions familières apporte sa petite pierre au mur de plus en plus haut et de plus en plus épais qui nous enferme dans la médiocrité et le chagrin.
Luttez contre la crainte, non seulement pour vous-même, mais pour votre entourage et le monde entier. Imaginez ce que serai la terre si soudain chacun de ses habitants, du menu peuple au dirigeant, cessait d’obéir à la peur !! Du même coup, la haine disparaîtrait, les conversations entre puissances, les accords, les échanges fructueux, deviendraient possibles, et la paix régnerait, escortée par l’abondance et le bonheur. Chassez la peur, remplacez-la par la foi tenace en la puissance de l’esprit créateur de tout bien : il n’est que de le laissez agir. Ce sont nos inquiétudes qui lui font obstacle.
Dans les grandes choses comme dans les petites, ne négligeons pas les menues circonstances, qui sont les plus fréquentes.

extrait du "livre du bonheur" de Marcelle Auclair

Merci Mamyloo et merci Mili pour ce texte...je me reconnais tellement Je ne suis faite que de peurs je crois...Ca va être difficile de faire tout le chemin inverse...

annso, je ne suis pas maman non plus, mais je dirais qu'effectivement, ton bout de chou ne sera plus un bébé, et tu dois arriver à lui faire confiance et le lâcher. Sachant que s'il sent que tu as peur il aura peur.

Ensuite si tu as un bon partage avec lui, tu seras forcement au courant de tout ce qui se passera et tu pourras agir en conséquence si besoin

Mamyloo a écrit:

Annso a écrit:

Alors je m'adresse aux déjà mamans essentiellement car j'aimerais savoir comment vous vivez ou abordez les difficultés que rencontrent/ou peuvent rencontrer vos enfants.
Comme je l'ai dit, j'ai peur, s'il va dans l'école maternelle de notre quartier, qu'il se fasse taper dessus ou racketer...Donc j'essaie de fuir le pb en voulant le mettre dans une autre école. Feriez-vous pareil, ou est-ce que vous vous dites, on verra bien, il faut bien qu'il commence à apprendre la vie ???
Moi je suis perpétuellement angoissée, je vis assez mal en fait les choses, et du coup, je suis mal dans ma peau...Qu'est-ce que je peux faire ??? merci de vos conseils

oui je sais....ma réponse ne va pas te convenir, mais je laisse à Gaëlle le soin de développer sur le sujet :

la peur engendre et nourrit le problème !

mmyriam a écrit:

annso, je ne suis pas maman non plus, mais je dirais qu'effectivement, ton bout de chou ne sera plus un bébé, et tu dois arriver à lui faire confiance et le lâcher. Sachant que s'il sent que tu as peur il aura peur.

Ensuite si tu as un bon partage avec lui, tu seras forcement au courant de tout ce qui se passera et tu pourras agir en conséquence si besoin

Je rejoins Mymy (et Mamyloo aussi ). Ton fils grandit, et plus ça va, plus il va devoir prendre ses marques et ses repères dans la vie, en effet, il faut que tu consentes à le lâcher, à le laisser faire ses pas et ses expériences.

Je dialogue beaucoup avec ma fille, c'est primordial pour moi de faire un point avec elle sur comment elle se sent à l'intérieur, je suis à l'affut de ce qu'elle vit à l'école, je connais les prénoms de ses camarades que je n'ai jamais vues , et en cas de problème, que ça soit du côté des instits ou de mon côté, nous nous informons mututellement par mots. Jusque là je n'ai jamais rencontré de graves problèmes avec ma fille, or si ça arrivait, je sais que nous en dialoguerions beaucoup, j'aviserais la direction de l'établissement, je la rassurerais aussi sur le fait qu'elle peut aussi me confier les choses qu'elle a faites de mal sans que je pousse d'affreux cris, je préfère que nous en discutions ouvertement plutôt qu'elle me mente.

Si elle était victime de racket....... je ne peux pas présumer encore des réactions que j'aurais, néanmoins je sais en tout cas que je ferais mon maximum pour lui redonner le goût de la confiance en elle, car en général se sont les enfants faibles et timides qui en sont victimes, quitte a ce qu'elle file une sacrée gifle au gosse !

Rajouter ton angoisse à celle de ton fils n'apportera rien de bon (double négativité), tu ne pourras pas tout le long de sa vie lui empêcher de chuter, sinon le jour où il chutera, si tu n'es pas là, il aura énormément de mal à s'en relever tout seul, il faut donc dès maitenant lui apprendre à se forger, ça ne veut aucunement dire que tu ne sera pas là pour lui, seulement au lieu d'être mère poule et de l'étouffer, tu seras comme un phare dans la nuit, un guide, une aidante.

En mars, suite à l'arrêt d'une collègue de travail qu'il fallait remplacer, j'ai donc fait plus d'heures de travail et je n'arrêtais pas de courir chez mon père récupérer ma fille et je me suis dis, vu que nous sommes à 10 min à pieds, qu'elle pouvait désormais aller seule à l'école (elle va à la garderie le matin quand je bosse, elle n'intègre pas encore bien l'heure, je ne peux donc pas la laisser aller à l'école seule le matin quand je vais bosser car il y a le risque qu'elle soit en retard) et en rentrer (elle a 8 ans). En lui donnant bien les recommandations nécessaires. Alors quand nous partons le matin, elle va dans un sens, moi dans l'autre, je guette au loin la traversée du passage piéton (route très passagère) pour entendre si une voiture ne frein pas d'un coup. Le soir, elle doit me téléphoner quand elle est arrivée, et si jamais elle perd sa clé, le magasin n'est pas loin non plus de la maison, elle a pour consigne de m'y rejoindre. Pour l'instant, je croise les doigts, tout va bien, mais si j'écoutais mon père (négatif né ), je serais saturée d'angoisse, car : "fait attention aux pervers, y a souvent des gamins qui se font enlever à la sortie des écoles, ou bien par des voisins.....", etc. Je le laisse dire, mais n'y adhère pas mentalement, ça fait partie de ses angoisses, pas des miennes. Et si jamais il arrivait quelque chose de fâcheux.....ben..... je me dis que de toute façon je ne serais pas toujours là à ses côtés, à la chaperonner, donc ça sera dommage, mais....... ça fera partie de son apprentissage, de son expérience de vie. Je trouve que plus ça va, plus nous surprotégeons nos enfants, plus ils ont tout tout de suite (faute à la société de consommation, mais ça c'est un autre débat). A son âge, je me débrouillais le matin pour mon petit déjeuner car mes parents étaient déjà partis, je prenais le car matin et soir, j'avais la clé de maison autour du cou, et durant les vacances scolaires je restais parfois seule, et la maison était en campagne. Et je suis encore là, donc, je me dis qu'il n'y a pas de raison pour qu'elle n'y arrive pas.

Tout ce genre d'incident fait partie de la vie et il faut réussir à garder la tête haute quand ça arrive, faire du mieux que tu peux pour faire émerger en ton fils la force qui lui fera faire ses propres armes.

bien évidemment d'accord avec tout ce qui vient d'être dit...Annso tu ne pourras malgre tout ton amour et ta vigilance enlever toutes les pierres du chemin de ton Lulu....d'ailleurs aussi dur que cela paraisse les epreuves sont indispensables pour grandir et son chemin de vie n'est pas le tien

être là seulement quand il aura besoin de votre soutien...les parents sont faits pour ça

ça me fait penser à un enfant qui apprends à marcher, tu le laisse tenter, il peut tomber, mais si c'est le cas, tu seras là pour le réconforter et l'encourager à recommencer. Le laisser faire, sans jamais être bien loin

Merci à vous toutes